Fifish V6 : mon avis après 1 mois d’utilisation – points forts & limites

Cela fait maintenant un mois que j’ai la chance de piloter le Fifish V6, ce drone sous-marin qui promet une exploration des fonds marins accessible et immersive. Après de nombreuses sessions en mer et en lac, il est temps de livrer un verdict équilibré. Entre l’émerveillement des premières plongées et les réalités de l’utilisation sur le terrain, voici mon avis complet sur les points forts et les limites de cet engin fascinant.

Prise en main et premières impressions

Dès le déballage, le Fifish V6 inspire confiance. Le drone est dense, les matériaux semblent robustes et l’ensemble respire la qualité. Le pack de base est complet : le drone, la radiocommande qui accueille votre smartphone, un câble de 100 mètres sur son enrouleur et le chargeur. La mise en route est d’une simplicité déconcertante : on branche, on lance l’application et en quelques minutes, on est prêt à plonger. La première immersion est un moment magique, où l’on prend la mesure du potentiel de la machine.

Les points forts incontestables

Après plusieurs heures sous l’eau, certains atouts du Fifish V6 se sont clairement démarqués.

• La liberté de mouvement à 360 degrés : C’est sans aucun doute LE point fort majeur du V6. Grâce à ses 6 propulseurs, le drone peut se déplacer dans toutes les directions : avancer, reculer, monter, descendre, mais aussi pivoter sur lui-même, s’incliner et même faire des tonneaux. Cette agilité omnidirectionnelle offre une liberté créative immense pour la prise de vue et une facilité d’exploration inégalée pour inspecter des zones complexes.
• La qualité d’image : La caméra 4K UHD à 30 ips livre des images nettes et bien colorées, surtout dans de bonnes conditions de luminosité. Les deux projecteurs LED de 4000 lumens sont extrêmement puissants et permettent de révéler les couleurs et les détails même dans l’obscurité ou en eaux troubles. La stabilisation est également très efficace.
• Le verrouillage de posture (Posture Lock) : Cette fonction est géniale. Elle permet de bloquer l’inclinaison du drone (par exemple, pointé à 45° vers le bas) tout en continuant à se déplacer latéralement ou d’avant en arrière. C’est parfait pour réaliser des travellings fluides en gardant le sujet dans le cadre.
• Simplicité et immersion : La radiocommande est ergonomique et l’application est intuitive. Le retour vidéo en direct sur le smartphone est de bonne qualité et le mode VR, qui permet de piloter avec les mouvements de la tête via un casque de réalité virtuelle, offre une immersion bluffante. On a vraiment l’impression d’y être.

Les limites à connaître

Malgré ses nombreuses qualités, le Fifish V6 n’est pas parfait. Son utilisation m’a confronté à quelques limites qu’il est important de considérer avant un achat.

• L’autonomie de la batterie : Annoncée jusqu’à 4 heures, l’autonomie réelle dépend énormément de l’utilisation. En luttant contre le courant et en utilisant les phares à pleine puissance, on se rapproche plutôt de 90 à 120 minutes. Le point le plus contraignant est le temps de recharge, qui avoisine les 4 heures. Une seule plongée par demi-journée est donc envisageable sans batterie supplémentaire.
• La gestion du câble (ombilical) : Le câble de 100 mètres est à la fois une bénédiction (pas de perte de signal, alimentation constante) et une contrainte. Il faut constamment veiller à ce qu’il ne s’emmêle pas dans des rochers, des algues ou l’hélice d’un bateau. Le rembobiner proprement sur son enrouleur après chaque session demande un peu de patience et de méthode.
• La dépendance à la clarté de l’eau : C’est une limite inhérente à tous les drones sous-marins, mais il faut en être conscient. Si l’eau est très chargée en particules, même les puissants phares ne feront pas de miracle et la visibilité restera très limitée. Le drone ne voit pas mieux que l’œil humain.
• Sensibilité au courant : Bien que puissant, le V6 reste un drone de petite taille. Dans des zones de fort courant, il peut avoir du mal à maintenir sa position et la batterie se videra à vitesse grand V pour compenser.

Conclusion : Mon avis après 1 mois

Alors, faut-il craquer pour le Fifish V6 ? La réponse est un grand oui, mais pour le bon public. Pour l’amateur de technologie, le passionné d’exploration marine ou le plaisancier souhaitant un outil fiable pour inspecter sa coque, c’est un produit exceptionnel. Sa liberté de mouvement est révolutionnaire et la qualité des images qu’il rapporte est une source d’émerveillement constant.

Il faut cependant être conscient de ses contraintes, principalement l’autonomie et la gestion du câble, qui demandent une certaine planification. Ce n’est pas un jouet que l’on sort 5 minutes, mais un véritable outil d’exploration. Si vous êtes prêt à composer avec ces limites, le Fifish V6 vous ouvrira littéralement les portes d’un monde silencieux et fascinant, juste sous la surface.

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